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Que sont les souverainistes devenus ?

par Paul Oraison

27 juin 2024, modifié le 29 juin 2024

« … et les pensées qui mènent le monde viennent sur des pattes de colombe » (Nietzsche).

Oui, un événement majeur de la période est totalement occulté : les ci-devant « souverainistes » (i.e. les partisans d’une France souveraine sur la scène des nations) ont disparu, corps et âme ; ceux de gauche absorbés dans un front populaire qui semble avoir abandonné le sujet au RN – lequel, de son côté, se melonise rapidement (soutien à l’OTAN, ralliement à l’UE…).

« J’en ai marre qu’on nous dise qu’il y a une ambiguïté [sur la position de LFI sur le conflit en Ukraine]. [...] Nous sommes pour une aide financière, militaire, logistique [à l’Ukraine] », souligne Manon Aubry. #DemainLEurope. [Tweet de Manon Aubry, @franceinfo].

Ne reste que… Sarkozy, lequel, ayant tenu des propos gaulliens sur la guerre en Ukraine, s’est aussitôt fait tacler par Jospin (still alive ?) et Larcher (still dead ?).

Tout se passe comme si le déclassement de la France au rang de « xénocratie », une province gouvernée, ou plutôt régentée par les US sous couvert de l’UE (structure civile) et l’OTAN (structure militaire) était acquis. On n’attend plus qu’un « édit de Caracalla », accordant la citoyenneté US à tous les habitants de l’Occident (cf. Debray, L’Édit de Caracalla ou Plaidoyer pour des États-Unis d’Occident, par Xavier de C***, 2002).

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