Le problème, c’est que si l’UE elle est trop forte (contraignante) pour permettre aux pays membres d’exercer pleinement leur souveraineté, elle est trop faible, trop « divisée », pour exister politiquement sur la scène internationale. Vis-à-vis de la Russie, de la Chine, des États-Unis ou de la Turquie, il n’y a sans doute pas vingt-sept positions européennes différentes, mais il y en a assurément plus d’une et deux c’est déjà trop.
Un fatal ni-ni dépouille les États membres sans rien faire gagner à l’Union, ce corset d’impuissance : il y a perte en ligne, déperdition de souveraineté dans les rouages de la « construction européenne ».
Nous avons appris à interpréter correctement les oracles président Macron, virtuose de l’oxymore : de même que « et de gauche et de droite » signifie « ni de gauche ni de droite », de même, inspiré par la pandémie qui a clairement révélé de qu’il en était, souveraineté nationale ET européenne doit s’entendre évidemment : « non-souveraineté, ni nationale, ni européenne ».
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Europe
UE : un trou noir de souveraineté
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17 septembre 2021, modifié le 30 juin 2024
L’Europe existe, il en existe même plusieurs, à l’instar de l’Union européenne, cette Europe des commodités.
Source : Fin de partie (Marianne, 12/04/21).L’adresse originale de cet article est https://www.paulsoriano.fr/ue-un-tr...
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